Paul Sordet Saint-Etienne, l'unique ... Osmose 2020, 170 p. ISBN 9782915641653 12 euros
Chronique :
Paul Sordet, historien émerite et passionné s'est lancé dans une tâche difficile celle de retracer l'histoire de sa ville de cœur. Monsieur Sordet réussit avec un certain talent cette grande histoire stéphanoise en confrontant les différentes sources historiques puisées à la fois dans les archives départementales et municipales mais aussi dans les différentes chroniques locales et livres historiques. En reprenant une chronologie historique classique, il aborde les principaux points à caution en proposant son point de vue à chaque fois toujours en s'appuyant sur les archives disponibles.
Un travail d'historien facile à lire et passionnant.
Quatrième de couverture :
Bien qu’il s’en défende, M. Sordet est un historien diplômé de l’université. C’est aussi un poète, ancien président du Caveau Stéphanois, et aussi un conteur. Il a publié plusieurs ouvrages correspondant à ses goûts, mais aussi une Histoire du Collège Saint-Michel et des Jésuites à Saint-Étienne à partir des archives de cet établissement, car M. Sordet est un Stéphanois. C’est un Stéphanois qui aime, non, qui adore sa ville natale. Depuis qu’il y est revenu il y a une trentaine d’années, après 15 ans en Bretagne, où il est devenu celtisant, il est tombé dans le chaudron de la recherche des origines de cette bonne ville de Saint-Étienne. C’est d’abord une conférence marquante au Caveau Stéphanois, puis deux volumes sur la vallée bienheureuse, où il cache ses audaces derrière une appellation de « légende » ; ce sont là les premiers témoignages de sa recherche plus approfondie sur ces origines ignorées.
Son ouvrage est un hommage plein d’amour et d’enthousiasme pour cette ville à l’histoire méconnue, voire si méprisée et parfois volontairement omise.
« L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord », disait Napoléon, du moins lui accorde-t-on la paternité de cette phrase ; mais quel qu’en soit le véritable auteur, elle n’est malheureusement que trop exacte. Tous les historiens autodidactes l’ont constaté, d’autres aussi, mais ils ne pouvaient le dire. Reconnaissons que ces mensonges conviennent au plus grand nombre et sont désormais reçus comme des vérités. Ils sont enseignés à l’école et à l’université, il faut les répéter pout être reconnu, et c’est là un des grands mérites de M. Sordet d’avoir su se dégager de cet
« officiellement correct ».
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